Un intermittent du spectacle (IDS) est en France un artiste ou technicien professionnel qui travaille pour des entreprises du spectacle vivant, du cinéma, et de l'audiovisuel et qui bénéficie, suivant des critères de nombres d'heures travaillées, et après une cotisation supplémentaire appliquée uniquement à cette tranche socio-professionnelle, d'allocations chômages.
Ce régime d'allocations chômage permet à l'artiste ou technicien d'être indemnisé lorsqu’il n’est pas sous contrat de travail.
L'intermittent – à ne pas confondre avec un intérimaire – est un salarié engagé en CDD dit d’usage (CDDU). À ce titre, il est rémunéré par son employeur à l’heure ou au cachet pour les répétitions et représentations en fonction de la nature de son travail ou de sa profession.
Entre deux périodes sous contrat de travail, il perçoit depuis le 1er octobre 2014 et comme les salariés du régime général, une allocation de retour à l'emploi en fonction du nombre de jours indemnisables calculé mensuellement par Pôle emploi.
Il peut ainsi cumuler chaque mois son allocation et son salaire, sous conditions particulières.
Pour bénéficier des indemnités de chômage versées par l'Assedic, qui est une caisse interprofessionnelle de solidarité, l'intermittent doit justifier un certain nombre d'heures au minimum dans une période donnée.
Il faut avoir déclaré 507 heures ou 43 cachets sur une période de 12 mois de travail, pour ouvrir des droits valables un an, sur la base d'une "date anniversaire flottante" correspondant au lendemain du dernier jour travaillé.
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